Et voilà. En un souffle la montagne ardéchoise a pris ses quartiers - et ses couleurs - d’hiver.
La frénésie des châtaignes a pris fin, et a laissé place à ce moment de suspension étrange où on erre sans but, et sans force, et où l’humeur s’assombrit a mesure que le ciel descend. Chaque année cette transition brutale est un coup à encaisser. Elle fait partie du métier de castaneiculteur, même si ce n’est pas la plus drôle.
Puis, peu à peu, on reprend le fil et le diapason. On prépare l’hiver des animaux et des terrains avant d’entamer le notre, le premier d’Aimée dans sa vallée blanchie.
Le désœuvrement laisse alors place aux bonnes soupes, aux histoires au coin du feu et aux dîners entre copains.
Le temps de tresser quelques paniers en châtaignier et de continuer les travaux dans la maison et déjà viendra le temps des bourgeons et des cueillettes sauvages, de la nature qui sort doucement de son sommeil.
Mais pour l’instant, pour la nature comme pour nous, c’est l’heure de la sieste. Et ici, on ne rigole pas avec ça.
Bel hiver à tous, n’oubliez pas de commander nos douceurs sur la boutique (lien dans la bio) !
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